Publié le 16 Juillet 2008

C'est pas tous les jours qu'on n'arrive à caser tous ces mots dans la même phrase, à moins de vouloir les mettre en opposition.

Sysadmin, comme "administrateur système" est un metier, technique.
C'est aussi un truc de branleur. (je ne savais pas comment caser ca dans le titre).
Branleur dans le sens ou il est capable de déployer un effort considérable sur le moment, pour faire en sorte que l'ordinateur fasse ensuite le boulot a sa place, et .. enfin, pouvoir profiter du repos du guerrier : le monitoring.

Innovant parce qu'ils doivent, au quotidien, trouver des solutions aux nouveaux problèmes posés par l'imagination fertile des commerciaux et utilisateurs. Et de ce coté la ils sont très inventif pour trouver des nouveaux problèmes.
Au dela de ce problème (réel), le sysadmin est respectueux des normes, et beaucoups de normes sont faites pour eux. Cela fait pleinement partie du processus d'innovation, c'est même un peu l'aboutissement d'une innovation d'ailleur.

Les problèmes sont en general de cet ordre :
- J'ai une succession de tache a accomplir.
- Comment faire en sorte que l'ordinateur l'accomplisse pour moi ?
- Est ce que je devrai executer cette succession de tache plusieurs fois ? Si oui, comment l'automatiser ?
- Est ce qu'elle devra etre executée a intervalle regulier ? Si oui, comment l'automatiser ?
- Dans la mesure ou l'execution est automatisée, comment s'assurer du bon deroulement de l'execution ?
- y'a t'il moyen d'automatiser le controle du bon deroulement de l'execution ?
- que faire en cas de problèmes ? y a t'il moyen d'automatiser la résolution des problèmes courant ?

On pourrait aller comme ca jusqu'a l'infini, mais on s'arrete en general au moment ou le temps passé a l'automatisation et au controle dépasse le temps passé à le faire "manuellement" plutot que de faocn automatique.
On ne peut pas passer non plus tout notre temps a gerer toutes les exceptions dans le bon deroulement d'une tache à accomplir. Ca serai une perte de temps, d'energie, et on ne peut pas imaginer tous les problèmes possibles. Et l'ordinateur à un enorme defaut : il n'est pas capable de s'adapter à un problème pour lequel il n'a pas été programmé. C'est la qu'intervient le sysadmin...

... et c'est ce qui fait ses competances :
- Politique du moindre effort : Ce qui peut etre automatisé dans un temps raisonnable, à un cout raisonnable, (ajoutez ici n'importe quelle contrainte specifique a un environnement de travail), doit l'être.
- Veille technologique : Est ce que mon problème que je m'aprete a résoudre, n'a pas été déjà résolu par quelqu'un d'autre ?
- Adaptation, evolution, innovation : Il y aura toujours quelque chose, ou plus generalement quelqu'un, pour creer les problèmes les plus dingues.  Et il faudra bien faire avec, et s'adapter a la situation.

Pour la petite histoire, le "molly-guard" :
Les boutons "molly-guard" sont ces fameux boutons avec un capot destinés à prevenir d'une manipulation accidentelle. En general, sur les "gros boutons rouges" sur lesquels il ne faut appuyer dessus qu'en cas d'extreme urgence. A l'ère prehistorique de l'informatique, les mainframes IBM 3431 avaient un gros bouton rouge d'arret d'urgence. Après que la fille d'un programmeur ai appuyé 2x sur le bouton dans la même journée les admins du mainframe ont fini par rajouter un capot protecteur sur le bouton.
Cette fille s'appelai "molly", et le "molly-guard" venait d'être inventé ;)

IBM n'est pas du genre à laisser des problèmes de coté ... et pourtant, ils n'avaient pas pensé à molly. (mais qui aurait pu ? Ca parrait evident maintenant, mais a l'époque ...). Bon, c'est plus pour l'humour (qui vaut ce qu'il vaut) que pour demontrer la capacité d'innovation necessaire à un sysadmin, mais ca montre bien qu'on ne peux pas penser à tout et qu'il faudra toujours un humain derrière pour gerer ce qu'un ordinateur n'arrive pas a gérer du fait de son cruel manque de capacité d'adaptation et d'innovation. Et que, par consequent, un bon sysadmin qui a reussi a automatiser l'automatisable ne sert plus qu'à gerer des problèmes nouveaux.  (Dans un cas idéal, dans la réalité il y a beaucoup de contraintes (souvent financière et de temps) qui font qu'un sysadmin ne sert plus qu'a ca).

C'est la loi de murphy : Si ca peut merder, ca merdera. Et cela arrivera de preference au pire des moments.
Une vidéo vaut souvent 1000 mots :




Voila... j'ai fini mon exercice de style pour expliquer qu'un sysadmin et ecolo et innovant.

Ah non... j'ai pas parlé du coté écolo.
Bah, c'est déjà largement expliqué dans les posts precedents. Il est écolo pour des raisons economique (cout de l'energie) mais c'est écolo quand même, n'est ce pas ?

PS : faut que j'arrete de faire des posts trop long ...

Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Publié dans #Exercice de style

Repost0

Publié le 14 Juillet 2008

On est le 14 juillet !
Je vous offre un petit feu d'artifice... sur google trend :)

Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Publié dans #y'a de l'idée

Repost0

Publié le 13 Juillet 2008

Assez curieusement, les statistiques de ce mois ci (en vert) suivent la même évolution que celles du mois dernier (en gris).  Ce qui veut dire que je vais être chiant la semaine prochaine... A part peut etre un pic pour la journée du 15, où j'aurai surement fini ma portion de paella et je pourrai donc bloguer la suite de cette passionante histoire. ;)

Mais ca m'embete un peu de voir cette descente au enfer (surtout celle du 22).
Alors venez voir mon blog, c'est urgent ! En plus j'ai fini de parler de virtualisation pour l'instant, alors les gens normaux peuvent revenir me lire :o)



Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Publié dans #y'a de l'idée

Repost0

Publié le 13 Juillet 2008

Alors que le gouvernement Franacis nous pond des DADSVI, HADOPI, des ripostes graduées, et j'en passe.
Que les eurodéputés decident que les bloggeurs peuvent constituer une menace pour l'europe.

L'autorité de régulation des communication americaine (F.C.C) vient de taper sur les doigts de Comcast pour avoir volontairement bridé le traffic lié au Peer-to-Peer sur leur reseau.

Ils expliquent que "Internet est basé sur l'idée que l'utilisateur peut aller ou il veut et acceder a n'importe quelle donnée qu'il désire". On est bien lien du discours Francais/Europpéen qui repete a qui veut l'entendre que internet est un repère de terroriste, de pedophile, et de dangereux blogueurs... et de "résoudre le problème" (ca va rien résoudre du tout) à coup de filtrage, blocage d'acces, et j'en passe.



Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Repost0

Publié le 12 Juillet 2008

Je me permet un petit moment de reflexion sur tous ces trucs virtuels.

- Societe virtuelle (Reseaux sociaux)
- Mondes virtuels (Second Life, etc)
- Reseaux virtuels (VPN, ...)
- Stockage virtuel (NFS, ...)
- Serveurs virtuels (Cloud computing, VPS, ...)

Tout ce que j'ai cité si dessus permet une économie d'energie, d'argent, de temps et de gagner en rendement.
Ce rendement est important car notre civilisation va manquer d'energie pour continuer sa croissance.

Je suis tombé sur des étude interessante :
- "42% des IT managers  estiment qu'ils excederont leur capacité energetique d'ici 12 à 24 mois"
- "23% extiment qu'ils excederont leur capacité energetique d'ici 24 a 6 mois"

- "39% estiment qu'ils excederont leur capacité de refroidissement (climatisation) d'ici 12 à 24 mois"
- "21% extiment qu'ils excederont leur capacité de refroidissement d'ici 24 à 60 mois"

Aux USA, la croissance de la demande energetique des datacenters depasse la capacité d'implentation de nouvelles centrales electriques.

Pour un serveur "moyen" (3000US$), le cout de sa consomation energetique (alimentation + refroidissement) pendant 2 ans depasse son prix d'achat. Autrement dit, le cout energetique d'un serveur est plus en plus important, par rapport à son prix d'achat.

Le cout de l'energie ne baissera pas, il augmente ... de beaucoup !

On apprend que la majorité des serveurs sont sous-utilisés... très largement ! Je n'ai pas de chiffre exact, mais une grande majorité utilisent les serveurs à 15 ... voire 5% de leur capacité. Et pourtant ils continuent à rajouter des serveurs jusqu'au point d'exceder leur capacité energetique.
La faute au besoin de pouvoir repondre efficacement à des pics de demande. A une mauvaise gestion, et au desir de pouvoir "cloisoner" les serveurs selons leurs besoins, voire leur "departement" pour les grosse entreprises. Et de repondre aux eventuels futurs besoins : "on achete un bon gros serveur et on est tranquille pour les 5ans a venir". Ce qui etait valable il y a quelques années, mais ne l'est plus aujourd'hui.

Pour être efficace, rentable (et ecolo), il faut utiliser le moindre watt à des fins utiles.
D'où l'interet des serveurs virtuels : pourquoi avoir 8 serveurs physiques qui tournent a 10% de leur capacités. Alors qu'on pourrait faire 8 serveurs virtuels sur un seul serveur physique et l'exploiter a 80% de sa capacité".
Et pour repondre a une demande soudaine, garder quelques serveurs *eteinds* qui seront capable de demarrer et d'heberger des nouveaux serveurs virtuels en moins de 2mn.

L'interet est evident.

Maintenant... j'ai parlé de tout ce qui touche aux serveur virtuels et ses extensions qui vont avec (stockage virtuel, reseau virtuel). Comment appliquer cela aux mondes virtuels et aux reseaux societes virtuelles.

Le gain le plus evident et d'abord le cout de deplacement.
Faire une réunion online avec 10 personnes qui vont chacune devoir faire une centaine de Km pour se rendre a la reunion, c'est deja un millier de Km economisé. Le cout d'hebergement, de nouriture, ... Le temps perdu pendant le transport, qui est très loin d'être negligeable. Le cout de maintenance et de fabrication de l'infrastructure capable d'heberger la reunion, le personnel eventuel, ...

C'est sur, c'est moins classe. Mais aller gratter le remboursement au Km du deplacement, le remboursement de l'hotel et du resto, ... C'est classe peut être ?
Le cout d'usure de la voiture, le cout de fabrication de la voiture, ...
Bref, le cout energetique de tout ca est assez monstrueux.

Et l'energie est ce qui va couter le plus cher... assez rapidement.

De toute facon, l'argent n'a de sens que dans la mesure ou l'energie a un cout.
Car au final c'est ce qu'on paye le plus.
Et la main d'oeuvre bien sur, mais cette main d'oeuvre a besoin d'argent pour pouvoir se payer beaucoups de choses qui ont en majorité un "cout energetique" ... La matière premiere, la transformation de la matière en un produit, le cout de transport, etc ...

Une energie plus chère, c'est de l'argent plus cher.
A l'inverse, di on arrivait a produire de l'energie a l'infinie (ou presque) et gratuitement, c'est toute notre economie qui s'effondrera, et la civilisation qui va avec. Mais c'est hors-sujet ;)

La "virtualisation" (serveurs, mondes, stockages, etc) est un excellent moyen de reduire la facture energetique D'une part en augmentant le "rendement" de cette energie, d'autre part en evitant des depense energetiques inutiles (transport physique par exemple, qui peut etre remplacer par une "teleportation dans secondlife" (ce qui equivaut a une virtualisation)).

Bref, après ce petit moment de reflexion, j'en conclu que la virtualisation est l'avenir de notre civilisation et même plus que ca : C'est, a l'heure actuelle, le seul moyen de la maintenir. A moins de reduire notre croissance et notre gourmandise energetique, ... mais ca serait le debut d'une nouvelle ère. Ce qui n'est pas pret d'arriver, car si nous sommes pleins de bonnes intention, la mise en pratique est exceptionnelle à moins que cela touche notre portefeuille.

Bon, je fais un peu dans le melodramatique. Il existe aussi bien d'autre problèmes (alimentaire, teritorial,religieux, ...), mais ce n'est pas le sujet du jour ;)

Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Publié dans #Secondlife

Repost0

Publié le 12 Juillet 2008

Il me semble que j'ai oublié de poster cette vidéo ici :)

Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Repost0

Publié le 11 Juillet 2008

En toute franchise... j'ai un peu galeré ;)
Surtout à apprendre python en même temps qu'a apprendre à utiliser le Google App Engine. (et le blog qui va avec)

Le Google App Engine (GAE), c'est encore du cloud computing, mais un peu plus specifique que les solutions telles que Amazon EC2 qui permettent reellement de créer des serveurs virtuels.

Sur GAE, on ne fait que du python, et on utilise des librairies specifique à Google, en plus des librairies standard de python.  Ce qui permet de profiter de la formidable puissance de calcul de google, de son espace de stockage monstreux, de sa bande passante, et de sa capaciter a encaisser une charge monstreuse.

Tout cela est en test et en beta et ... gratuit.
Alors forcement on n'a pas tout google pour nous, juste un petit bout ;)

500Mo d'espace disque, 2GO de traffic sortant, 2GO de traffic entrant, et du temps CPU (compté en gigacycle).
C'est pas énorme... mais d'un autre coté, c'est gratuit :p
Edit : les quotas sont par jour, donc c'est plus qu'honnete ;)

Je suppose qu'ils sortiront un modèle payant pour acheter du quota.
Cela sert surtout à heberger des webservices en s'appuyant sur l'infrastructure de google, pas pour heberger un site web. Et dans ce cas la, le "quota gratuit" est bien suffisant.

Il n'y a pas de base de données SQL traditionelle, mais une base "GQL" (G comme Google, of course).
Son utilisation est assez plaisante, rapide, et facile a coder.

Pour l'instant j'ai codé une tribune : http://keru.appspot.com/
Je pourrai integrer très facilement un systeme qui permet de n'autoriser les posts qu'a ceux qui ont un compte google, mais vu l'application, et pour les tests, c'est aussi bien comme ca.
Il faut aussi que je fasse un peu de webdesign ;)

Il faudra surtout que j'integre Ajax, afin de transfer cette bete tribune en un semblant de webservice.
Si on peut integrer du javascript a over-blog (j'ai pas testé) cela permetrai d'avoir par exemple un module tribune à mettre sur son blog ;)

Je vous tiendrai au courant quand j'aurai un peu plus avancé ;)

Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Publié dans #y'a de l'idée

Repost0

Publié le 11 Juillet 2008

Ca tombe bien, je me demandai un peu ce que j'allai faire comme prochain taf, maintenant que ma petite affaire Second Life prend l'eau.

Au hasard de l'exploration de mes bookmark, je tombe sur le blog de mon pote n'analogue qui se trouve bosser chez JFG Networks ... Editeur d'over-blog.com (pour ceux qui ne sont pas au courant, ce blog est chez over-blog :p )

Je tombe sur un post qui explique que y'a pas de ticket resto.
Par contre, y'a ca :



Une société avec un aussi gros stock de figolu... ca ne peut être que des gens bien ;)
(et tant pis pour les tickets restos !! )

Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Publié dans #y'a de l'idée

Repost0

Publié le 11 Juillet 2008

Etre dans la matrice, facon "The Matrix" a quelque chose d'ineffable.
Si on ne sera jamais physiquement dans "la matrice" holywoodienne, on l'utilise tous les jours.

Tout d'abord, parler de matrice ca fait un peu peur. Le film "The Matrix" a poussé le complexe de frankenstein à son paroxysme. Et ce genre de complexe est très bien implenté chez l'humain, il existai avant même l'apparition du premier ordinateur, et il y a une quantité astronomique de film, livre, et autres media qui exploitent bien le filon (En tête, pour les films les plus connus : Terminator et Matrix.)

Mais j'aime bien utiliser tout de même le mot "matrice" pour le sujet qui va suivre.
La matrice est partout est nul part, elle est intouchable, elle n'a pas reellement d'existance physique dans le sens ou l'on pourrait debrancher une prise ou lancer une bombe dessus pour l'arreter.

Au plus bas niveau, strictement materiel, on peut citer la grande star des matrices : Internet.
Mais on peut y rajouter les reseaux de telephone portable, le reseau telephonique, le reseau de distribution electrique, le reseau de distribution d'eau, ... N'importe quel reseau maillé en fait. Bien que pour ceux la, il suffit de couper les sources d'approvisionnements pour rendre le reseau inutilisable.
Pour internet, c'est different, il n'y a pas de "sources" alimentant le reseau des reseaux.

Par contre on commence a tendre vers un systeme qui se centralise. Mais ca ne met pas en peril le fonctionnement même du reseau, uniquement son usage principal : le web. Suivez mon regard : Google ;)

Google est le grand maitre incontesté du web. Et il le mérite. Le frankenstein broyeur de html entierement automatisé qui est l'objet de 10000 attentions humaine pour sa maintenance. Google lui même est une sorte de "matrice", des centaines de milliers de serveurs, repartis sur plusieurs datacenter de par le monde vos données chez google ne sont "nul part", elle sont "chez google", repartient sur ces centaines de milliers de serveurs, sur un systeme entierement distribué, automatisé, avec ses pannes, ces problèmes, mais google fonctionne toujours et tout le temps.

Mais google n'est pas uniquement le moteur de recherche, c'est aussi un formidable fournisseur de ... SaaS ;)
Derriere ce nom barbare ce cache "Software as a service". Autrement dit, un logiciel en tant que service, et plus generalement en tant que service internet. Il y en a au moins un que tout le monde connait : GMail.

Gmail est un client mail via internet. Un cas typique de SaaS, l'application et les données ne sont pas chez vous, mais sur internet, dont google est le fournisseur. Les avantages sont multiples, accessible partout ou internet est accessible, sécurité des données, Eventuellement réduction des couts, bien que que dans le cas de GMail pour un particulier, l'economie est marginale (pour ne pas dire nulle). Cependant si vous deviez fournir une qualité de service equivalente a celui de GMail, cela vous couterai. Securité des données (backup), accessible en permanence et de partout, antispam efficace, ... et j'en passe. Maintenance enventuelle d'un serveur de mail, etc... tout un tas de choses que Google maitrise parfaitement, pour un cout ridicule, et qui couterai cher a une entreprise.

Je ne vais pas vour faire un dessin, les entreprises qui utilisent leurs propres serveur de mail voient de quoi je parle et de quel cout je parle.
C'est un cout qui reste très faible malgrè tout, et le mail est un service souvent fournis avec quantité d'autres services. (typiquement : Hebergement Web, et fournisseur d'acces a internet).

On vois aussi apparaitre depuis pas mal de temps d'autre SaaS un peu plus lourd : Google Document, qui est une mini "suite office" online.
Adobe a aussi lancé une suite "photoshop" online.
On peut trouver une quantité de SaaS plus ou moins "leger", des groupeware, des outils de mindmapping, des outils de gestion de photos, des outils d'edition de video, de transcoding, et j'en passe et des meilleures.

On s'exporte de plus en plus sur internet, ou plus poetiquement (ou dramatiquement, au choix) : dans la matrice.

Ces SaaS sont "quelque part sur internet", mais ils ont encore une existance physique sur un serveur bien physique que l'ont peut debrancher. Encore que dans le cas de Google ... c'est tellemennt distribué qu'on est bien en peine de savoir quelle donnée est ou, si c'est encore possible de le savoir.  Mais, hors google, dans la plupart des cas, cela reste des serveurs bien identifié par des fournisseurs bien identifiés.

C'est en train de changer. Cela porte le joli nom de "cloud computing".
Cela restai encore très marginal, mais c'est de plus en plus utilisé.
La technologie aidant, les serveurs deviennent virtuels. Et s'ils sont virtuels, ils peuvent etre transporté via internet.
Le stockage est aussi virtualisé, et cela depuis bien plus longtemps que les serveurs.

Autrement dit, on peut fournir un SaaS sur un serveur qui n'a pas d'existance physique, qui n'est pas localisé, qui peut etre deplacé "numeriquement" via internet. Il y a bien sur toujours une infrastructure bien physique, au meme titre que les "tuyaux" d'internet sont aussi bel est bien physique. Le serveur est bien reel, il remplis une fonction bien reelle avec un service tout aussi reel, saud qu'il n'a plus d'existence physique. (notez l'insistance avec laquelle je n'oppose pas "reel" et "virtuel", mais "physique" et "virtuel" :p ).

Une petite piqure de rappel : Est virtuel ce qui, sans être réel a, avec force et de manière pleinement actuelle (c-à-d non potentielle) les qualités (propriétés, qualia) du réel.
On entre pleinement dans la definition de "virtuel" dans le cas des SaaS et du cloud computing.

Ces serveurs sont bel et bien dand un domaine non-physique, puisque logiciel, tout en accomplissant des taches belles et bien réelles.

Qu'est ce que cela va changer ? Et quels en sont les avantages ?

Tout d'abord, un sujet d'actualité et qui fera plaisir a une de mes lectrices : Les serveurs seront "sur internet", d'une heure a l'autre il peut très bien passer d'un serveur physique en france, a un serveur physique aux USA, au japon, ou n'importe ou dans le monde. Certaines lois qui donnent une importance sur le lieu d'hebergement du service  vont devenir completement inutilisables, perimées, à mettre a la poubelle. Certaines lois qui ne sont même pas encore votés sont dors et deja inadaptées. (mais ca c'est pas une surprise, c'est plutot quotidien).
Des aujourd'hui, si une autorité vous demande où sont hebergé vos mails et, par extenstion, de quelles juridictions ils dependent, vous serez bien en mal de pouvoir y repondre si vous utilisez gmail : "Chez google", sachant qu'ils ont des serveurs partout dans le monde, et qu'une partie de vos mail pourrait tres bien se trouver dans un datacenter en europe, et une autre partie aux USA.

Mis a part ca, cela a un interet économique important.
Beaucoup de sites web ne tournent a plein regime que quelques heures par jour (ou par semaine), et glandent le reste du temps. Idealement vous devez être capable de fournir un service correcte en heure de pointe, cela veut dire que vos serveurs seront sous-utilisés la majorité du temps, uniquement pour pouvoir tenir la charge quelques heures par semaines. Cela a un cout bien sur. Un cout energetique, un cout de maintenance, un cout de mise en service, ...

De plus en plus de fournisseurs sont capable de fournir des serveurs virtuel "à l'heure" avec un temps de demarrage parfois inferieur à la minute. On peut prendre un cas extreme de service type "evenementiel" :
Vous organisez un tirage au sort toutes les semaines à une heure precise, à une echelle nationale, et le resultat est donné sur votre site web. En une heure vous allez devoir supporter la charge de plusieurs millions d'utilisateurs, ce qui demande d'énorme ressource serveurs (par a coup de dizaine ou centaines de serveur, selon la lourdeur de l'application). Plutot que de maintenir tout ces serveurs qui ne font rien toute la semaine. Vous louez quelques douzaine de serveur pendant quelques heures, le temps de l'evenement, puis vous arretez une fois l'evenement passé. (ou vous revenez a un ou 2 serveurs). Avec une qualité de service d'ultra-specialistes qui ont l'habitude de gerer des dizaines de milliers de serveurs, une bande passante a couper le souffle, etc ...
A un coup ridiculement bas puisque tout chez eux est optimisé a grande echelle pour avoir un coup de maintenance par serveur reduit a son strict minimum.

Il est aussi possible d'avoir un systeme de création de serveur completement automatisé. Un logiciel superviseur controle la charge des serveurs, et augmente ou diminue le nombre de serveur automatiquement afin de s'adapter selon le demande.  L'utilisation de vos serveurs est toujours optimale, et vous ne payez que ce que vous avez besoin. Si vous avez besoin de faire un calcul tous les jours et qui demande un resultat rapide (dans le domaine de la finance par exemple). Vous pouvez louer 2000 serveurs pendant une heure tous les jours, au lieu de faire tourner et maintenir 2000 serveurs 24h/24 pour qu'ils soient utilisé 1h/jour. Le cout de maintenance de 2000 serveurs est monstreux, louer 2000 serveurs pendant une heure chez Amazon coute ... moins de 150€ ...

On peut dors et déja creer des solutions "tout virtuel" ou "zero serveur".
Stockage virtuel quelque part dans le monde chez Sun Microsystem, serveur d'application quelque part dans le monde chez Amazon. Creer des site "mashup" dont la page n'est qu'un agregat de services pris a droite a droite a chauche sur d'autres services. Soit des services existants tel qu'un encart Flickr, un youtube, un google, un MS Live, etc ... soit des services bien a vous que vous avez developpé et qui tournent sur des serveurs virtuels. Et qui peuvent aussi être utilisés par d'autres sites si vous fournissez l'api qui va bien.
Et en fonction du succes rencontré, ou des services qui se rajoutent en plus des services créés a l'origine, rajouter des serveurs virtuels a la demande, selon l'usage, heure par heure. Certains gros fournisseurs utilisent deja ce genre de solutions de serveurs virtuels.

 
On tend de plus en plus à être "dans la matrice".
Mon outil principal est mon navigateur web (firefox bien sur ;).
Et je n'utilise presque plus que des SaaS.
Le client Second Life, que j'utilise en plus de firefox, n'est ni plus ni moins qu'un navigateur Second Life, au même titre que Firefox est un navigateur web.  Je pense aussi fortement a migrer mes serveurs physique vers une solution de Cloud Computing. Et a heberger mes données vers des solutions de stockages online.

Il y a encore bien sur une grande quantité d'application qui sont locales et difficilement transformable en application web. La faute a la pauvreté (relative) du html. Flash a apporté une solution de client "riche" (dans le sens interaction, pas dans le sens monetaire), Ajax a aussi apporté un peu de flexibilité et de fluidité à des interfaces html.
Silverlight, apporte aussi une solution interessante en proposant une interface d'utilisation aussi bien valable en local (comme n'importe quelle application windows) que web, ... ou mobile. Basé sur .NET, qui est present sur les serveurs web (y compris linux, via mono), certaines telephones (les smartphones), les pda (pocket PC), et bien sur windows.

On nage en plein virtuel, monde virtuel, stockage virtuel, serveur virtuel, reseaux virtuels... et j'en passe surement d'autres. Et il y a encore des gens pour dire que le virtuel n'est pas réel, ne sert a rien, est contre productif, et n'est pas économique...

Aux gens qui pensent cela... je me sens en droit de leur poser la question : "que savent ils de la réalité d'aujourd'hui qui les entoure pour considerer une banalité quotidienne que je viens de décrire comme étant du domaine de la fiction, du roman, de l'irréel " ?

Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Publié dans #y'a de l'idée

Repost0

Publié le 10 Juillet 2008

J'en ai revé, le CNRS l'a fait.

Dans certains de mes precedents articles, j'avais évoqué certaines experimentation, chaine de markov, particules, simulations, ...

Au final je découvre que le CNRS a fait quelque chose d'assez interessant dans cette optique, happy flu :

Ils ont propagés cette petite appliction, qui montre le chemin qu'elle emprunte... pour se propager ;)
Pour devenir un vecteur de contamination, cliquez sur le bouton spreat-it ;)

Voir les commentaires

Rédigé par kerunix Flan

Publié dans #y'a de l'idée

Repost0